Parce que le RGPD reste le socle de la confiance numérique. À l’aube de l’année 2026 (qui marquera les dix ans d’adoption du texte), il demeure la première brique à maîtriser avant tout autre texte (NIS2, IA Act, DORA et Data Act) : il structure la gouvernance des données, impose une sécurité “by design / by default” (art. 32) et exige la preuve continue de la conformité (“accountability”). Dans un environnement où les cadres réglementaires se multiplient, votre avantage compétitif commence toujours par un RGPD propre, documenté et opérationnel.
Risque juridique : le RGPD n’est pas une option
Le RGPD crée une obligation légale de protéger les données (gouvernance, licéité, information, sécurité « article 32 ») et prévoit des amendes administratives pouvant atteindre 20 M€ ou 4 % du CA mondial en cas de manquements graves. En 2024, la CNIL a d’ailleurs nettement intensifié ses mesures correctrices : doublement des sanctions et hausse des mises en demeure ; un signal clair que la conformité ne se négocie plus. Pour 2026, l’enjeu sera donc de prouver, documents à l’appui, que registres, clauses sous-traitants et mesures de sécurité sont effectifs et à jour dans votre entreprise.
Risque informatique : une menace qui s’intensifie
Sur le terrain, les attaques se multiplient et se professionnalisent : hameçonnage, rançongiciels, détournements de comptes. Les analyses récentes d’acteurs publics confirment une pression élevée et continue, avec des vagues de violations touchant des organisations de toutes tailles et une forte demande d’assistance des victimes. Mettre en œuvre les mesures techniques et organisationnelles requises par l’article 32 du RGPD n’est donc pas théorique : authentification forte, cloisonnement des accès, chiffrement, supervision et plans de réponse sont devenus les standards opérationnels d’une sécurité proportionnée au risque.
Risque réputationnel : la confiance se gagne (et se perd) par la preuve de sa conformité
Autre constat-terrain : vos clients, partenaires et donneurs d’ordre ne se contentent plus d’engagements de principe ; ils exigent désormais un niveau de sécurité élevé, vérifiable et contractualisé : due diligence, garanties des sous-traitants, clauses de sécurité précises et audits réguliers. Plus que jamais aujourd’hui : votre conformité RGPD doit se voir et se prouver, au risque de ralentir vos processus de contractualisation, voire même de compromettre vos opportunités commerciales. N’attendez donc plus pour disposer d’une documentation RGPD claire et à jour.
Auteur : Clotilde Biron
Lien IDR RGPD